Articles
1 fiches
Une curiosité, guère plus. Entre l'excellent Djeli Moussa Diawarra (kora, chant), le pianiste (assez limité) Abdoulaye Diabaté et le percussionniste Moussa Cissoko, ici il ne se passe pas grand-chose, au-delà du désir inaccompli d'inviter l'héritage mandingue au grand festin du jazz. L'intention est louable, le résultat insuffisant. On ne peut s'empêcher de comparer avec le génial " Sarala " de Hank Jones & Cheikh Tidiane Seck (Verve, 1995).
Cette expérience est sûrement prometteuse, déjà intéressante à suivre dans l'intimité complice d'un club de jazz. Mais ce disque est prématuré.