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Cultures-Fiji

AfroKaraïbean Festival

Première édition. Parrainé par Madame Camara Seynabou Guèye, Vice-Consul du Sénégal à Marseille.
  • AfroKaraïbean Festival
Genre : Concert

Samedi 18 juin 2005

Horaires : 00:00
Rubrique : Musique

- Concert en extérieur de 18h à 23h30.
Afrika danse Bagata sous la direction de Sidiki Koumbassa (Guinée).
Dominike Coco (Guadeloupe).
Allioune M'Baye N'Der et le Setsima (Sénégal).
Dédé St-Prix (Martinique).
- Soirée DJ au Cabaret Aléatoire de 23h30 à 3h du matin.
Nom du DJ communiqué prochainement.
- Stands culinaires Afrique et Antilles.
Restauration assurée par des cordons bleus africains et antillais. Fraîcheur et saveur assurées

Présentation
Pour la première fois à Marseille, un festival entièrement dédié aux musiques et percussions afro-caraibéennes réunira le 18 juin à la Friche de la Belle de Mai quelques-uns des plus grands noms du genre. Ancrées sur le continent africain ou filles de la diaspora noire aux Antilles, les musiques afro-caraïbéennes réunissent un public aujourd'hui de plus en plus large. Marseille, ville multiculturelle au cœur de la Méditérranée, se devait de les accueillir.
Parrainée par Madame la Vice-Consul du Sénégal à Marseille Mme Camara Seynabou Guèye,
cette première édition de l'Afro-Caraibean Festival pose les bases d'un nouveau rendez-vous annuel culturel et festif au début de l'été.
Les artistes invités :
Véritables stars au sein des communautés africaines et caraïbéennes, et bien au-delà, ces formations ne se sont pour la plupart jamais produites à Marseille.
Afrika danse Bagata sous la direction de Sidiki Koumbassa
Danses et percussions guinéennes en ouverture de ce premier festival avec les élèves de Sidiki Koumbassa. Installé à Marseille depuis avril 2001, Sidiki Koumbassa est le fils d'un couple de danseurs professionnels basé à Conakry. Membre de l'ethnie Soussou, initié dès son plus jeune âge aux rythmes et aux danses de Guinée, il est remarqué à l'âge de 8 ans par Alia Zigla Sylla qui l'invite à rejoindre le Ballet Samaato. Il y poursuit une formation rigoureuse avant d'être recruté par les meilleurs ballets d'Afrique dont le Circus Baobab ou le Ballet National de Guinée (Ballets Africains) aux réputations internationales. Déjà à la tête de Fareta, son propre groupe de percussions, cet artiste polyvalent (danseur, acrobate et percussionniste) a récemment diversifié sa création en donnant naissance à Afrika danse Bagata, une nouvelle troupe dont le nom rend hommage au ballet crée par son père à New-York, il y a de ça plus de 20 ans.
Une ouverture percutante pour cette première édition du Festival Afro-Caraïbéen.
Dominik Coco :
Originaire de Sainte-Anne (Grande-Terre - Guadeloupe), Dominik Coco a participé durant les années 70 aux mouvements identitaires qui traversent les Antilles. Il se consacre alors à l'apprentissage des rythmes locaux et à l'écoute des anciens. Fort de ses racines, il développe un style personnel associant tradition et modernité. Observateur attentif de la société antillaise qu'il n'hésite pas à critiquer, Dominik Coco se positionne comme un novateur respectueux des traditions, de la spiritualité de l'art nègre transmise à travers les gwo ka, mais aussi à travers des formes plus modernes comme le zouk, le reggae, le ragga, le compas, la soca, la soul, le funk ou le hip-hop.
Aux côtés de monstres sacrés de la musique antillaise comme Georges Décimus, Dominique Panol ou Jeff Joseph, il participe à l'aventure Volt-Face au sein duquel il enregistra pas moins de quatre albums
dont un live à l'Elysée-Montmartre (Paris). En parallèle, il s'investit dans plusieurs projets avant de démarrer une carrière solo accompagné par le Karibean Koumbit, une formation où il invite de nombreux jeunes talents des îles françaises des Antilles.
Lakou Zaboka, son dernier opus en date a reçu le Prix de la Sacem en 2005. Dominik Coco a récemment participé (le 22 mai) à la célébration musicale de l'Abolition de l'Esclavage
au Zénith de Paris. Le 18 juin prochain, Il se produira pour la première fois dans le sud de la France.

NDer et le Setsima :
Danseur et percussionniste de formation, Alioune M'Baye Nder a réellement débuté sa carrière en 1991 au sein du Lemzo Diamono, une formation sénégalaise dont il est devenu le chanteur prinicipal deux ans plus tard. En 1994, il crée son propre band et se produit désormais sous le nom de Nder et le Setsima Group. Adouana, sa première cassette publiée en fin d'année place ce nouvel orchestre sous les feux des projecteurs. Cette bête de scène qui redonne un nouveau souffle au mbalax propagé à travers le monde par Youssou N'Dour, est très vite populaire chez les jeunes.
En 99, sort Pansement enregistré avec la participation des stars internationales Manu Dibango, Mokhtar Samba ou Jean-Philippe Rykiel. Ce cinquième album sera le premier travaillé à l'international.
Défendu par l'organisation basée à Dakar et à Paris, Africa Fête, Pansement est distribué en France par Night & Day qui peu de temps avant avait installé une compilation survolant ses premières cassettes.
L'heure de la consécration a sonné.
Pansement, le titre éponyme qui relate sur fond de mbalax électrique, les mésaventures d'un mari, qui ne sait plus quoi faire afin d'obtenir le pardon de son épouse et la fin de la "grève" conjugale qu'elle mène, devient un tube au Sénégal. Ses premiers concerts hors de son pays (Québec, France, Suède, Allemagne, Royaume-Uni et Etats-Unis) marquent les esprits. Casque micro, casquette enfoncée sur le crâne, Nder danse et chante comme peu de chanteurs le font encore. Sa présence scénique, son dynamisme et son entrain plaisent (en particulier aux jeunes filles!) et déchaînent les foules. Nder est un artiste populaire. Donner le meilleur de lui-même sur scène, créer des chansons dont les refrains et les rythmes entrent dans les quartiers, respecter ses fans sont ses priorités.
Depuis d'autres cassettes sont parues au Sénégal dont un double live magnifique aux dires des critiques et du public sénégalais. Sa venue est un événement pour tous ceux qui souhaitent partager l'engouement de la jeunesse sénégalaise pour cet artiste et son groupe.
Dédé St-Prix :
Artiste incontournable des Antilles françaises et des musiques du monde, Dédé St-Prix est né le 10 février 1953 au François (Martinique) et a grandi auprès de ces grands parents dans la tradition populaire de l'île. Dès l'âge de 6 ans, il affronte la colère maternelle pour vivre sa passion, le "Chouval bwa", la musique qui accompagne les manèges de chevaux de bois traditionnels actionnés à force d'hommes. Vers dix ou onze ans, il rejoint cette dernière à Fort-de-France et participe à des petits groupes de sa commune natale, comme "Les Trouvères" et "Les Juniors". Membre de la chorale municipale du François, il enregistre son premier disque à 15 ans.
Bachelier puis normalien, il devient instituteur tout en continuant à se produire sur scène dès qu'il peut.
Il exercera ce métier pendant onze années, avant de démissionner de l'éducation nationale en 1991
pour ne plus se consacrer qu'à ce qui a toujours été sa passion : la musique.
Après avoir joué au sein de différents groupes dont "La Sélecta" et "Malavoi", Dédé St-Prix crée Pakatak, puis Avan-Van, en 1982. La métropole, l'Afrique, les Etats-Unis et d'autres territoires encore
découvrent alors les rythmes chaloupés du Chouval bwa.
En 1983, il reçoit , à Paris, les "Maracas d'Or", pour le succès phénoménal de l'album Piblisité.
Ce sera sa première reconnaissance nationale. Désormais installé à Paris, il effectue la fameuse tournée du Grand Méchant Zouk, en compagnie de nombreuses figures de la Musique Antillaise.
Les années 1990 marquent une nouvelle étape dans sa carrière avec ses premières actions pédagogiques musicales. Il anime alors des master-class de percussions afro-caribéennes pour le Festival Musiques Métisses d'Angoulême, le Falun Folkmusic Festival en Suède ou le Centre Simone Signoret de Bordeaux.
Dans le même temps, il participe à l'aventure du Grand Prix de l'Eurovision de la Chanson en contribuant aux côtés de Serge Gainsbourg et Georges Augier à l'élaboration du titre White and Black Blues interprété par Joëlle Ursule, titre qui remportera la deuxième place de ce concours.
En 2000, après avoir tenté de se réinstaller au pays, il revient s'établir en banlieue parisienne où il prolonge son travail autour de la musique de son enfance et continue de réhabiliter l'identité martiniquaise.
Fruits de la Patience (LPK/Hibiscus Records), son 25ème opus paru en février dernier est à croquer de toute urgence, si ce n'est déjà fait. Il y dessine un large panorama des différents rythmes (salsa, kompa, rara, bel-air, zouk, rap, ragga) qui réjouissent les peuples de ces îles lointaines et séduisent les amateurs
de rythmes au sang chaud à travers le vaste monde.
Comme le note Caroline Bourgine dans le livret : "A travers ce CD, c'est aussi la langue créole bien vivante qui s'installe sur les lèvres et sur les hanches.".

Renseignements / Lieu


18h à 3h du matin.
Organisation : EX. Production – Krystelle & Victor - ex.production2004@wanadoo.fr
Infoline : 06 16 77 61 56
Prix d'entrée : 25€
Billeterie : Fnac, Virgin, Auchan, Carrefour…



( 2005-06-18 00:00:00 )
41 rue Jobin
Marseille ( 13003 )
France




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