Après avoir appris la mort du PDG, Sékou Touré, à la tête de la Guinée pendant plus de 20 ans, Camara l'exilé, apparait sous un regard nouveau auprès de la famille de colons blancs pour laquelle il travaille. A travers Camara, le héros zéro de la pièce, une multitude de personnages surgissent pour nous dire leur rêve de liberté, leur hantise d'exilés, leur ivresse de vivre.
Comme un conteur Ibrahima Bah, dit Ibro, porte à la fois la parole très narratrice et les brefs personnages qui croisent ce moment très particulier de la vie de Camara.
On ressent la force de se tourbillon existentiel, quand tout un monde intime vacille sous l'effet d'une simple nouvelle...Le tout avec le rire aux lèvres, alors même que la mort de la misère demeurent clairement à l'horizon.