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Mohamed Slimane Riad

  • Mohamed Slimane Riad
Réalisateur/trice, Metteur/se en scène
(Homme)
Pays principal concerné : Rubrique : Théâtre, Cinéma/tv

Né le 21 novembre 1933 à Cherchell, Mohamed Slim RIAD de son vrai nom Mohamed Slimane RIAD ne suit aucun enseignement classique sur le cinéma. Autodidacte, il a entamé sa carrière en tant que photographe et apprit son métier "sur le tas" en travaillant pour la télévision Française d'abord à Alger, puis à Paris.

Militant dans les rangs du Front de Libération Nationale (FLN) pendant la guerre de libération nationale au sein de la Fédération de France du FLN, il a été emprisonné pendant plusieurs années en France avant d'être transféré dans des prisons en Algérie.

Après l'indépendance, il est un des premiers fondateurs de la Radio Télévision Algérienne (RTA) qui supplante à partir du 28 octobre 1962 la Radiodiffusion Télévision Française.

Lors des débuts de la Radio Télévision Algérienne (RTA), il y réalisa plusieurs longs et courts métrages tels que: "La finale" comédie avec Djaafar BEK et Sissani DJEDIAT, "Algérie: 1er novembre 1954-1er novembre 1962" documentaire (1963), "Aurès 54", documentaire (1964), "Soleil et Mitidja" documentaire (1965), "L'affaire Boudjelbana", court métrage (1966), "Les ronds de cuir", court métrage (1966), "Spéculation", court métrage (1966), "L'inspecteur Tahar" long métrage (1969).

En 1966, il entra au Centre National du Cinéma (CNC) crée le 08 juin 1964. Après la dissolution du Centre National du Cinéma (CNC), de l'institut national du cinéma et création de l'Office National pour le Commerce et l'Industrie Cinématographique (ONCIC) chargé de la production et de la distribution, Mohamed Slim RIAD resta en tant que réalisateur à l'Office National pour le Commerce et l'Industrie Cinématographique (ONCIC), crée par décret en date du 17 mars 1967.

En 1968, Mohamed Slim RIAD signe son premier long métrage intitulé "La Voie" (Al-Tariq). Ce film en noir et blanc en forme de chronique d'un camp d'emprisonnement français durant la guerre de libération nationale recevra le prix du Jeune Cinéma au Festival International de Tachkent (Ouzbékistan) en 1968.

En 1972, il réalise "Nous reviendrons" (Sa na'ûd), un autre long métrage de fiction en hommage à la lutte du peuple palestinien.
Mohamed Slim RIAD assura la mise en scène de la pièce de théâtre intitulée "Bab Al-Foutouh", produit en 1973 par le Théâtre National Algérien (TNA).

En 1975, Mohamed Slim RIAD adapte sur grand écran "Rih El Djanoub" (Vent du Sud), le premier véritable roman algérien écrit en langue arabe en 1971 par Abdelhamid BENHADOUGA, l'un des plus grands écrivains algériens de langue arabe.

En 1978, il signe "Autopsie d'un complot", un long métrage de fiction tiré du livre "Scorpion, autopsie d'un complot" d'Etienne BOLO et Alain JAUBERT (Balland, 1978), où il est question d'un complot visant l'Algérie, après la nationalisation des hydrocarbures algériens le 24 février 1971. Le film obtient le prix spécial du jury au Festival international du film de Karlovy Vary (1978), en république de Tchéquie.

En 1979, à l'occasion des 25 ans du déclenchement de la guerre de libération nationale, l'Office national pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC) commande à l'écrivain Mouloud MAMMERI un scénario qu'il intitule "morte la longue nuit". Ce documentaire de 80 mn sur les luttes mondiales contre le néocolonialisme est réalisé conjointement par Mohamed Slim RIAD et Ghaouti BENDEDDOUCHE.

Son dernier film "Hassan Taxi", un long métrage fiction réalisé en 1982, est une comédie qui remettait en selle le personnage comique de "Hassan" crée par le comédien Rouiched (Ahmed AYAD) qui après avoir obtenu une licence de Taxi, sillonnera les rues d'Alger et vivra les aventures les plus rocambolesques.

Mohamed Slimane RIAD, avait notamment dirigé le Centre Algérien de l'Industrie et du Cinéma (CAIC) après l'indépendance et était membre de l'association culturelle et cinématographique "Lumières".

Réalisateur de talent dont les films ont connu un grand succès, il est décédé le 27 juin 2016 et inhumé à Narbonne (France).

Le Festival d'Oran du film arabe (FOFA) lui a rendu hommage en 2011. De son côté, la cinémathèque Algérienne lui consacra du 10 au 17 septembre 2016 une série de projections de ses films en hommage à travers les 17 cinémathèques implantées sur l'ensemble du territoire national.

Filmographie

Réalisateur:


1963 "Algérie: 1er novembre 1954-1er novembre 1962" documentaire (RTA).
1963 "La finale" comédie (RTA).
1964 "Aurès 54", documentaire (RTA).
1965 "Soleil et Mitidja" documentaire (RTA).
1966 "Les ronds de cuir", court métrage (RTA).
1966 "L'affaire Boudjelbana", court métrage (RTA).
1967 "Spéculation", court métrage (RTA).
1968 "La voie" (Al Tariq), long métrage fiction.
1969 "L'inspecteur Tahar" long métrage (RTA).
1972 "Nous reviendrons" (Sa na'ûd), ou Sanaoud, long métrage fiction.
1973 "Bab Al-Foutouh", pièce de théâtre (TNA) mise en scène par Mohamed Slim RIAD.
1975 "Vent du sud" (Rîh al-djanûb), long métrage fiction.
1978 "Autopsie d'un complot", long métrage fiction.
1979 "Morte la longue nuit", documentaire en noir et blanc.
1982 "Hassan Taxi", long métrage fiction.

Prix & Distinctions

1968, Prix du jeune cinéma au festival international de Tachkent en 1968 pour le film "La voie".
1668, Le film "La voie" est sélectionnée à la semaine de la critique à Cannes (France).
1976, Premier prix de consolation pour "Vent du sud" ex aequo avec "Ndiangane" de Mahama Johnson Traoré (Sénégal), au festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou) (Fespaco).
1978, Prix spécial du jury pour le film "Autopsie d'un complot" au Festival au festival international du film de Karlovy Vary en république de Tchéquie.


www.imdb.com/name/nm0722666

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